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LE PRECEDENT - 1996


LE PRECEDENT - 1996
 

L'opération "Raisins
de la colère"


NOUVELOBS.COM | 19.07.06 | 18:16

L'opération d'envergure lancée mercredi 12 juillet au Liban par Israël pour récupérer deux de ses soldats enlevés par le Hezbollah, est sa plus grande offensive contre ce mouvement chiite libanais depuis l'opération "Raisins de la colère", il y a dix ans.
Le 11 avril 1996, l'armée israélienne - qui occupe alors une "zone de sécurité" au Liban sud depuis 1978 - lance une campagne de raids massifs pour briser le potentiel militaire du Hezbollah et faire cesser les tirs de roquettes Katioucha sur le nord d'Israël.
Cette offensive marquée par environ 600 raids aériens israéliens et par le tir de 23.000 obus, a fait en seize jours 175 morts et 351 blessés, pour l'essentiel des civils, et jeté sur les routes du Liban plus de 300.000 réfugiés. Elle a entraîné une importante mobilisation diplomatique.

Liban-Sud

En lançant son opération le 11, l'armée israélienne dirige ses raids sur des zones du Liban-sud, de la Békaa (est) sous contrôle syrien et de la banlieue sud chiite de Beyrouth, considérés comme des bastions du Hezbollah, pro-iranien.

 

Le 14, elle détruit un relais électrique alimentant la capitale libanaise, et le président français Jacques Chirac dépêche son ministre des Affaires étrangères Hervé de Charette au Liban.
Une semaine après le début de l'opération, alors que le bilan s'élève à 33 morts et 132 blessés, les Etats-Unis refusent de condamner Israël.
Le carnage de Cana, le 18, marque un tournant dans l'offensive. L'armée israélienne bombarde un camp de l'Onu où se sont réfugiés des centaines de civils libanais, faisant 102 morts.
Les images de ce massacre provoquent la réprobation du monde entier, et les appels au cessez-le-feu se multiplient. Le président américain Bill Clinton envoie au Proche-Orient le secrétaire d'Etat Warren Christopher pour arrêter les hostilités.

Diplomatie

Le ministre russe des Affaires étrangères est dépêché au Proche-Orient ainsi que son homologue italien, au nom de l'Union européenne.
Le chef de la diplomatie iranienne Ali Akbar Velayati vient à Damas apporter son soutien au Hezbollah, et l'appelle à poursuivre ses coups contre Israël.
Deux initiatives diplomatiques concurrentes émergent, l'une française qui est accueillie favorablement par le Liban, la Syrie et l'Iran, l'autre américaine, soutenue par Israël.
Le 26 avril, un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est conclu mettant un terme à l'opération.
Il impose aux belligérants, en l'occurrence à l'armée israélienne et à sa milice supplétive, l'Armée du Liban Sud (ALS), ainsi qu'aux formations anti-israéliennes, notamment au Hezbollah d'épargner les civils et de ne pas mener des attaques contre ou à partir de zones habitées.

Ecrit par Origines Liban le Vendredi 25 Août 2006, 23:17 dans "ARCHIVES" Lu 541 fois. Version imprimable

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