Origines Liban

Contenu - Menu - S'identifier - Brouillons - Contact

PHOTOS

 

 

 

 

 

  

 

 

 

>

Mon titre contenu de la page

Derniers commentaires

→ plus de commentaires


« Quand je retournerai au Liban, les bâtiments seront en ruine ».La Voix du Nord - 21/07/2006

 

 

Hiba, 11 ans, passe l’été dans le Nord, grâce à une association humanitaire. Depuis

 l’annonce des bombardements, elle n’a qu’une hâte, rentrer au Liban. Elle angoisse pour sa

famille, toujours là-bas. Mais si les tensions perdurent, elle devra rester en France.

PAR MARIE VANDEKERKHOVE
villeneuvedascq@lavoixdunord.fr PHOTO « LA VOIX
» Hiba feuillette un livre de photos sur la reconstruction du Liban.

À gauche, des images de Beyrouth à la fin de l’été 1982. Immeubles en ruine, routes éventrées… À droite, les mêmes quartiers, vingt ans après. Flambant neufs.

Hiba n’a pas connu cette guerre, mais ce sont les photos de gauche qu’elle montre

quand elle assène en arabe : « Quand je retournerai chez moi, les rues seront comme ça. » D’origine chrétienne maronite, la fillette est francophone. Mais depuis qu’elle sait son pays bombardé, elle ne s’exprime plus qu’en arabe. Elle était déjà en France quand les frappes ont commencé. Elle passe l’été dans la région, encadrée par Enfants du Liban.

 Cette association accueille les Libanais de 8 à 12 ans dans des familles françaises. « Lors de la création, en 1988, c’était pour les éloigner de la guerre. Aujourd’hui, c’est pour les immerger dans des familles équilibrées », explique Nawal Waucquier, Libanaise de souche, et vice-présidente d’Enfants du Liban.
Cette année, douze enfants sont accueillis dans l’Hexagone, dont trois dans le Nord, deux frères à Landas, près d’Orchies, et Hiba à Cysoing, près de Villeneuve-d’Ascq. Au pays du Cèdre, tous résident en foyer. « Il ressemble à un village SOS-enfants. Leurs familles ont, directement ou indirectement, été touchées par la guerre, qui n’a quasiment pas cessé depuis 1968 », souligne Nawal Waucquier.
Hiba appartient aux chanceux : elle a encore ses deux parents. Elle a pu leur parler mardi. Le téléphone avait repris du service. Ils ont promis que les bombes étaient loin. Hiba entortille le doigt dans son chemisier, retourne dans son livre d’images noires. Oui, elle aime la France, « un peu  », mais « le Liban, c’est mieux ». Sur un calendrier, elle coche le nombre de jours avant le retour, prévu le 20  août. Mais Nawal prévient : « Nous avons déjà demandé à l’ambassade de rallonger son visa… » •

Source  http://www.lavoixdunord.fr/journal/VDN/2006/07/21

/FRANCEMONDE/ART132310.phtml

Association 'Enfants du Liban" relais du Foyer de l'Amitié au Liban  à ZAHLE.

 
 
 
Si vous souhaitez des renseignements,n'hésitez pas à me contacter.
 
06.09.62.78.08
 

Ecrit par laurencia le Jeudi 20 Juillet 2006, 14:50 dans "ARCHIVES" Lu 2759 fois. Version imprimable

Article précédent - Article suivant